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LES RISQUES MAJEURS

Risque incendie de Foret-Risque Inondation

Risque Erosion-Submersion du Trait de Côte

Traitement eaux usées et eau pluviales

EROSION, NOUS SOMMES DEJA DANS L'URGENCE.

Dans une interview réalisée par le journal SUD-OUEST, le CODEPPI rappelle que, côté bassin, le recul de 60 mètres à 100 ans envisagé par l'Etat, n'est pas une nouveauté de l'année et qu'il est déjà assujetti de souplesse possible.

Le CODEPPI réagit à la bronca du printemps et de l'été 2025, avec le point d'orgue qu'a été la réunion publique du 1er juillet organisée par l'Etat, à propos de "la bande de 60 mètres inconstructible que l'Etat envisage de Bélisaire à Claouey", intégrant pour cela le taux d'érosion annuel moyen, des évènements  exceptionnels et l'élévation du niveau de la mer.

Le maire et des associations de propriétaires se sont liguées en déclarant vouloir vouloir réaliser une étude « scientifique (?) » de cette zone. De fait, il s’opposait à l’inconstructibilité de cette bande, inconstructibilité comprise, à tort ou par calcul, comme une inconstructibilité totale.

Or, à la lecture du  guide  méthodologique de 2014, qui est la référence pour l’élaboration du PPRL, on comprend aisément que l’on est très loin de l’inconstructibilité totale, car il est stipulé que sur ces zones d'aléas forts, la souplesse est possible selon les secteurs en termes d'aménagement ou de construction.

Au delà de ces controverses, le  CODEPPI interroge : "il s'agit aussi de savoir si on veut protéger la presqu'ile et les gens...ou la valeur des biens qui s'y trouvent."

​​

Découvrez ci après l'article du journal Sud-Ouest et l'extrait du guide méthodologique datant de 2014 pour la réalisation du PPRL, guide actualisé à chaque évolution du cadre légal concerné.

SUD-OUEST 21 Aout 2025 . Y Delneste

PPRL Guide méthodo 2014-souplesse dans la constructibilité

REVISION DU PPRL DE LEGE CAP FERRET : POINTS CLE POUR RELATIVISER LES "ATTENTES  THEATRALES » ENTENDUES LE 1er JUILLET(*)

​(* Lors de la Réunion Publique organisée par l'Etat à La Forestière au Cap Ferret)

Rappel du contexte climatique

 

Si le réchauffement climatique poursuit sa trajectoire actuelle jusqu’à 3,2°C en 2100 (moyenne globale mondiale), loin des objectifs de +1,5°C - +2°C fixés lors de l’Accord de Paris, la hausse du niveau de la mer aura d’autant plus d’impacts sur les phénomènes d’érosion du trait de côte et de submersion marine.

Depuis mars de cette année des prévisions complémentaires de Météo France ou de l'OFB évoquent une forte probabilité, pour 2100, de vivre des épisodes à +4° en France Métropolitaine, soit +4,6° sur notre latitude du Bassin d'Arcachon.

Quelques centimètres d’augmentation du niveau de la mer peuvent être très conséquents en cas de tempête et engendrer une pénétration des mers dans les terres. La remontée du biseau salé qu’occasionnerait l’avancée de la mer pourrait aussi diminuer les ressources en eau douce, maximisant la tension sur cette ressource vitale lors des pics saisonniers.

 

L’impact du réchauffement climatique sera également important pour les écosystèmes et la biodiversité, notamment du fait du réchauffement et de l’acidification croissante de l’océan.

 

La dissociation entre l’érosion et la submersion

 

Aux termes de la loi Climat et résilience, l’érosion est désormais considérée comme un phénomène prévisible. Elle se différencie de la submersion, considérée comme un aléa naturel imprévisible.

Cette dissociation artificielle entre les deux phénomènes exclut de l’indemnisation du fonds Barnier l’ensemble des habitats, activités et autres espaces concernés par l’érosion, à la différence de la submersion, couverte, elle, par le fonds Barnier.

La stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte

La loi Climat et résilience consacre une stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte initiée en 2012, puis dotée d’un programme d’actions en 2017. Cette stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte opère désormais un transfert de responsabilité aux collectivités locales et leur met à disposition des outils pour adapter leur action en matière d'urbanisme et leur politique d'aménagement face au recul du trait de côte.

Les communes concernées par le recul du trait de côte, qui à ce titre, seront dotées de ces outils, sont identifiées dans une liste fixée par décret. A ce jour seules 128 communes se sont portées volontaires.

Notre commune fait partie des 128.

La nouvelle cartographie des zones exposées au recul du trait de côte

Dans un délai de quatre ans, ces communes concernées qui se sont portées volontaires, vont devoir cartographier les zones qui seront impactées d'ici 30 ans et celles qui seront impactées dans 30 à 100 ans.

Dans les zones exposées au recul du trait de côte à l’horizon de 30 ans, le principe est celui de l’interdiction des nouvelles constructions.Dans les espaces urbanisés de ces zones, seuls seront autorisés :

•les travaux de réfection et d’adaptation des constructions existantes,

•les constructions ou installations nouvelles et démontables nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité immédiate de l’eau,

•les extensions des constructions existantes démontables à la date d’entrée en vigueur du PLU délimitant les zones.

Dans les espaces non urbanisés, seules seront autorisées les constructions ou installations nouvelles démontables qui sont nécessaires à des services publics ou à des activités économiques exigeant la proximité de l’eau.

 

Dans les zones exposées au recul du trait de côte à un horizon compris entre 30 et 100 ans, le texte prévoit la démolition de toute construction nouvelle et des extensions des constructions existantes lorsque le recul du trait de côte est tel que la sécurité des personnes ne pourra plus être assuré au-delà d’une durée de trois ans

Il est prévu dans la loi Climat et résilience que le coût de démolition est consigné à la Banque des Territoires (dans l'attente du décret d'application).

 

Les autres dispositions de la loi Climat et Résilience

 

La loi institue un droit de préemption au profit des communes figurant sur la liste établie par décret. L’objectif est de Prévenir les conséquences du recul du trait de côte sur les biens qui y sont situés. Ce droit est acquis d’office dans l’intégralité de la zone exposée au recul du trait de côte à l’horizon de 30 ans. Il peut être accordé, à titre facultatif dans tout ou une partie de la zone exposée à l’horizon de 30 à 100 ans.

Les documents d’urbanisme doivent par ailleurs être adaptés.

  • Le recul du trait de côte sera ainsi pris en compte dans les schémas de cohérence territoriale (Scot) et les plans locaux d'urbanisme (PLU).

  • « Les plans de prévention des risques naturels devront également être révisés en cohérence avec la nouvelle cartographie. Et les schémas régionaux d'aménagement et de développement (Sraddet) devront identifier des territoires de relocalisation.

  • Quant aux informations sur l'érosion du trait de côte, elles devront être intégrées dans les Informations Acquéreur Locataire (IAL)L'ordonnance du 6 avril 2022 complète la loi avec de nouvelles dispositions

L’ordonnance accorde des dérogations à la Loi littoral de 1986 aux communes particulièrement touchées par le phénomène du recul du trait de côte. Ces dérogations sont prévues pour faciliter la mise en œuvre des opérations de relocalisation des installations et constructions menacées par l'érosion

 L’ordonnance prévoit aussi la création d’un bail réel d’adaptation à l’érosion côtière. « Il comprend un mécanisme de résiliation anticipée, en fonction de l’évolution de l’érosion, si la sécurité des personnes et des biens ne peut plus être assurée 

 

L’ordonnance définit enfin une méthode d’évaluation de la valeur des biens exposés au recul du trait de côte, à horizon de 30 ans.

 

Quels financements pour recomposer le littoral ?

 

Un fonds, financé par l’État, est prévu pour accélérer la transition écologique dans les territoires.  Il prévoit le financement à 80 % des nouvelles cartographies d’exposition au recul du trait de côte, produites par les communes qui sont sur la liste ou demandent à l’être  Et pour ces mêmes communes, il prévoit également le financement des projets partenariaux d’aménagement et notamment des projets de recomposition territoriale

Enfin un comité national d’érosion du trait de côte a été créé le 14 mars 2023. Il est chargé d’évaluer les besoins et les principes des règles de financement, de construire un consensus sur le modèle économique de la recomposition spatiale des territoires littoraux, et de définir plusieurs scénarios de modèles économiques impliquant l’État, les collectivités et les propriétaires. Il est présidé par Mme Sophie Panonacle, députée de la 8ème circonscription de Gironde

 

L’ensemble de ces éléments permettent de restituer dans le contexte les tensions nées de la finalisation du PPRL de Lège Cap Ferret.

Le CODEPI reste convaincu que l’État poursuivra le processus en cours avec la méthodologie adaptée. Il mettra à disposition de tous, l’ensemble des travaux, études et documents sur un site public prévu cet été.(ouvert le 22 juillet)

Il ne remettra pas en cause ni le zonage élaboré ni les règlements associés (Règles générales d’Utilisation du Sol, Règles de Construction, Règles de Limitation de la Vulnérabilité).

Il a dès lors planifié la finalisation et la validation du nouveau PPRL fin 2025, tout début 2026.

Les cartographies souhaitées par certaines parties devront tenir compte de cette feuille de route de l’Etat

PPRSM, PPRL, SLGTC, COMMENT SORTIR DE L’IMPASSE ?

 

Face aux effets de la submersion et de l’érosion sur nos littoraux, le CODEPPI milite pour un élargissement de la réflexion à l’ensemble du Bassin d’Arcachon, car il est nécessaire d’adopter le bon périmètre  pour accélérer la prise de conscience de la mesure des enjeux et des risques par les habitants et résidents.

 

Est-ce que les « frontières » communales ou inter communales (celles des EPCI, COBAN et COBAS par exemple) sont réellement significatives pour apprécier un travail de Prevention conduit par l’État et un travail de Protection sous la directive des communes ?

Il est temps de se poser cette question, qui peu ou prou transpire déjà dans les débats, à l’occasion de la révision  des différents PPR (Plan de Prévention des Risques), des PLU (Plan Locaux d’Urbanisation).

 

Sur les communes littorales du territoire du BA, aucune initiative de type PLUi, le « i » pour Intercommunal, n’a surgit à ce jour.

(Et pourtant les exemples ne manquent pas, ne serait-ce qu’en Gironde, sur le recours à ces périmètres plus réalistes pour aborder la gestion d’un territoire donné)

Le CODEPPI rappelle depuis 2019 et les premières réunions prémices à la révision du PPRL, que la compétence GEMAPI initialement dévolue à la COBAN ( EPCI Nord Bassin) a été transférée par celle ci au SIBA en charge donc, de la partie OPERATIONS avec comme objectif l'élaboration d'une SLGTC pour le Bassin d'ARCACHON. Or depuis bientôt six ans, le SIBA dont la maire de Lège Cap Ferret est vice président déroge à cette obligation légale en produisant des SLGTC (2023 et 2027) pour la seule commune de Lege Cap Ferret.

 Ce mouvement est en croissance et notre analyse, permettent de comprendre pourquoi cette réflexion est « dans l’air du temps ».

 

  • le fonctionnement communal n’en serait pas affecté, mais facilité. Les prérogatives des maires et de leur conseil municipal ne sont pas remises en cause.

 

  • la gestion de la prise en compte de l’environnement, aussi bien en matière de Prévention que de Protection, s’en trouverait facilitée

 

  • cette approche constituerait la meilleure réponse pour nos élus qui continuent  à dire : « cette question  je m'en occuperai quand j'aurai du temps » et restent, pour beaucoup d’entre eux, prisonniers d’un schéma de pensée obsolète. 

 

Si notre environnement est menacé par des transformations radicales, à des horizons pas si lointains que cela, il est temps de se rappeler que s'il n'y a plus d'environnement vivable, il n'y a, peut-être, plus rien d'autre !

(*) PPRSM : Plan de Prévention des Risques de Submersion; PPRL Plan de Prévention des Risques Littoraux, GEMAPI : GEstion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations, PLU:Plan Local d'Urbanisation, PLUi :Plan Local d'Urbanisation Intercommunal

UN AUTRE REGARD SUR LA REUNION PUBLIQUE DU 1er JUILLET (2) Un point de vue clair auquel souscrit le CODEPPI.

Le CODEPPI tire les leçons de la réunion publique organisée par l’État le 1er juillet,  dans le cadre de la révision du PPRL de Lège Cap Ferret et vous offre la lecture d'un Billet d'Humeur de Jacques STORELLI, avocat, Président de la CEBA (Coordination Environnementale du Bassin d'Arcachon)

Mon expérience de plus de trente années de bénévolat associatif en Gironde, et notamment sur le Bassin d'Arcachon, m'a montré que globalement une certaine sociologie, que l'on peut qualifier de  culturellement et économiquement "confortable", a eu tendance depuis René Dumont et Jacques Ellul, à nourrir un négationnisme plus que soutenu au sujet de l’impact des activités humaines sur la

nature et sur la question du changement climatique.

D'un certain mépris pour la cause environnementale et leurs acteurs, on est passé, plus récemment à toutes sortes de raisonnements politico filandreux consistant tous, à décrédibiliser le GIEC et toute autre organisation scientifique environnementale, comme si l'essentiel était,

-->1 de ne jamais avoir à modifier sa manière de vivre ou à concéder quoique ce soit de son confort personnel,

-->2 d’élaborer toutes sortes de justifications dans le dessein inavoué de pouvoir se dispenser de tout effort de préservation du Bien Commun, que sont la Nature, les Océans, la Forêt, l'Air, l’Eau, la Biodiversité...

Ce prisme égocentré, si dissonant au regard du niveau des enjeux en question, peut surprendre de la part de diplômés C++ qui ne peuvent ignorer que la question climatique peut causer des bouleversements économiques, migratoires et politiques gravissimes pour l'avenir de l'humanité.

Ce qui interroge également c'est la culture du défoulement estival sur le Bassin d'Arcachon, alors que la nature y est si fragile et si meurtrie.

Un cortège d'usages tapageurs accompagne le phénomène, que ce soit sur l'eau, sur terre, la nuit, ou le jour, à l'aide de toutes sortes d'engins à moteur, quads, 4×4 ou motos dans la forêt, fat bikes et drones sur les plages, sorties en hélicoptères, jet skis...

Il est curieux que jamais, ceux qui peuvent acheter des maisons entre 1 et 28 millions d'euros, ne trouvent pas une seconde pour soutenir financièrement les associations environnementales qui portent toute l'année des contentieux très lourds, et qui satisfont à un devoir de vigilance permanent dans un climat d’adversité bien établi, ou pour constituer une fondation destinée à protéger de ce qui constitue l'extraordinaire attrait aussi magnétique que poétique du Bassin d'Arcachon.

Curieux...à un moment où la Nature n'en peut plus, où les eaux usées débordent dans le Bassin, tant l'artificialisation, la bétonisation à outrance, la fuite en avant démographique et le surtourisme font

des dégâts croissants et irréversibles.

A quand la sortie de la culture du déni et du règne de l'irresponsabilité ?

Droit devant !

Jacques Storelli

Président de la CEBA


 

ON AVAIT UNE PRESQU’ÎLE À VIVRE, C’EST DEVENU UNE PRESQU’ÎLE À VENDRE. (1)

Le CODEPPI tire les leçons de la réunion publique organisée par l’État le 1er juillet,  dans le cadre de la révision du PPRL de Lège Cap Ferret

Nous avons soutenu cette initiative alors que d’autres participants aux travaux dans le cadre du CoCoas s’y opposaient.

Elle aura permis de rappeler le cadre légal et règlementaire dans lequel agissent l’État et son objectif de proposer une vision prospective sur la PREVENTION, et la collectivité locale et son objectif de proposer une vision prospective sur la PROTECTION.

Mais nous sommes sur une presqu’ile qui a toutes les raisons de tourner le dos à son avenir. C’est un territoire qui vit, non pas sur sa richesse naturelle, mais sur ce que génère le foncier et l’immobilier. Un territoire construit sur du sable et soumis au travail patient et efficace des forces de la nature.

Pour certains, Propriétaires de « La Pointe », qui aimeraient que tous les autres se reconnaissent derrière leur revendication, tout en admettant la nécessité de respecter une zone de non-constructibilité conformément à la Loi Littoral, là où les aléas et donc les risques prédictibles sont patents, ils expriment le souhait de pouvoir ériger des « constructions en bois et sur pilotis » pour s’adapter à la transition climatique…

Pour d’autres, derrière le maire, qui déclare qu’il y a lieu de s’écarter des travaux en cours, qui s’appuient sur une gestion durable de l’érosion et du recul du trait de côte, mais sans « garantir » la pérennité des ouvrages existants ou renforcés de la côte Noroit intra Bassin. Un maire qui veut ignorer  la prédictibilité  d’une « rupture » possible dans le temps où il faudra laisser faire la nature. Alors il faut soutenir l’initiative du maire car elle permettrait de continuer à construire sans trop de contraintes prédictibles

Mais pour un politique, s’atteler à l’effort de transparence et de pédagogie qui en résulte, c’est contraire au « laisser venir habituel » dont fait preuve la plupart du temps notre édile.

Les uns comme les autres, affichent leur détermination à convaincre en proposant de financer les études permettant d’élaborer une cartographie conforme à leur désidérata. Si les premiers sont dans la même logique de financer par eux-mêmes les travaux d’entretien ou des études confortant leur engagement, les seconds veulent engager un financement de la commune à cette fin.

Le CODEPPI a rappelé lors des échanges, les agissements peu convaincants de ceux qui veulent rajouter une étude à la quarantaine qui a précédé , qui ne feront que renforcer le sentiment de gabegie financière tant publique que privée.

Il tient a rappeler que les administrés de la commune préfèreraient que l’utilisation des capacités de financement réponde à  des nécessités plus en conformité avec la conjoncture économique et financière  à laquelle tout le monde est confronté.

Le CODEPPI aspire à ce que l’État siffle la fin de la partie comme il s’est engagé à le faire pour fin 2025, début 2026. Il soutient le travail effectué, sous sa houlette avec le concours de Bureaux d’Études et de Référents Scientifiques , et un constat basé sur des travaux factuels documentés scientifiquement.

Les manquements et les insuffisances en matière d’information du public ont été patents et dénoncés par notre association depuis 2001 et cette réunion méritait à ce titre de se dérouler.

Nous vous proposons une restitution de la presse après la réunion d'information du 1er juillet 2025

(l'accès à ICI Gironde ci dessous permet également d'ouvrir la vidéo du journal de mi journée du 2 juillet avec interview CODEPPI - Du Fau de Lamothe -

" QUE SERA LE CAP FERRET DANS  100 ANS" )


 

SUD-OUEST 3 juillet 2025

ICI Gironde-FR3 2 juillet 2025

REUNION DU 8ème COMITE DE CONSULTATION DE LA REVISION DU PPRL (Plan de Prevention des Risques Littoraux) le LEGE CAP FERRET

 

Comme l’avait souhaité le CODEPPI, la réunion du CoCoas du 5 juin s’est tenue.

La réunion publique du 1er juillet aura également lieu, sous l'égide de l'Etat prescripteur de la Révision en cours du PPRL. (La Forestière, 18h30)

Le groupement d'associations de propriétaires de la Pointe liguées par M. B. Bartherotte n'a pas ébranlé la détermination de l'Etat à poursuivre l'ordre du jour animé par le cabinet Créocéan.

Il est regrettable que des propos déplacés à l'encontre d' "une bande d'étu-diants attardés" aient visé Créocéan, l’AMO (Assistance Maitrise d'Ouvrage de l’État), ou le BRGM en tant que conseil technique.

Des propos que nous, CODEPPI, qualifions de climato - négationnistes.

M. le maire a également exprimé son désaccord avec les hypothèses retenues par Créocéan - Etat, affirmant notamment qu'elles limiteraient la capacité à construire de la commune tout en rappelant son déni de la relocalisation et l'affirmation que les prévisions à 100 ans de recul du trait de côte au droit des dunes (exemples cités) de la dune de la Truquette à Piquey ou de celle de la plage des Pastourelles à Claouey étaient un non sens car "tout le monde sait" qu'elles sont immuables.

Le CODEPPI a exprimé le fait qu'il fallait prendre en compte ce qu'affirme et documente la science : le niveau de l'eau s'élève. On ne peut pas affirmer que  ça n'a jamais débordé ici ou là, et que ça ne débordera jamais. 

Le CODEPPI à produit en séance une donnée scientifique relative à la mesure des volumes d'eau entrant et sortant du Bassin , produit par IFREMER pour le plan de gestion 2023-2032 de la RNN du Banc d'Arguin, qui illustre l'impact croissant lié à la dilatation calorique des eaux et à l'élévation continue du niveau des océans.

La politique des rapports de force a échoué contre celle des rapports de raison. La science n’est définitivement pas une opinion.

Nous portons à votre connaissance le document IFREMER sur les évolutions des volumes soumis à l'effet "chasse d'eau" des marées sur le bassin, ainsi que la deuxième contribution du CODEPPI de juin 2025. 

Eude IFREMER plan gestion RNN Arguin

2ème contribution CODEPPI PPRL LCF juin 2025

REUNION DU 7ème COMITE DE CONSULTATION DE LA REVISION DU PPRL (Plan de Prevention des Risques Littoraux) le LEGE CAP FERRET

 

  1. Rappel : notre commune dispose d'un PPRL (Plan de Prévention du Risque LIttoral) depuis 2001. L'Etat a prescrit sa révision en février 2019 et lancé le processus de préparation au sein de comité de concertation dénommé CoCoas. Lors de la 6ème réunion, les deux associations contributives (par leurs travaux qu'ils soumettent au comité) ont vivement protesté sur le fait que le comité ne leur a accordé aucun temps pour présenter leurs contributions, et que l'ordre du jour et son déroulé "étaient convenus" entre Etat et Collectivité Locale (commune) dans une réunion qui avait précédé la tenue du comité, sans qu'ils en soient informés.

  2. L'essentiel du 7ème comité. L'Etat a demandé au cabinet en charge des travaux d'études de cette révision d'accélérer le processus en cours en vue d'une finalisation d'un projet fin 2025, début 2026. Mises à part les mauvaises conditions de concertation dans ces comités (les présentations ne sont pas adressées ou mises à disposition aux participants avant le réunion et les très mauvaises conditions de projection que ce soit à la salle de la Halle à Lège Bourg ou à la salle de La  Forestière au Cap Ferret), ce 

comité accueillait de nouveaux invités et le "débat" de consultation et concertation s'en trouve réduit. ​Le CODEPPI faisait remarquer qu'il était temps d'en finir avec ce projet de révision qui entre dans sa sixième année de préparation​

En vue de la prochaine réunion du comité (la huitième), un groupe d'associations de propriétaires de la pointe ont mandaté leur conseil, pour demander au Prefet de surseoir à la réunion du  5 juin.

Dès que le CODEPPI a pris connaissance de cette initiative, il a adressé au Prefet une analyse factuelle, adossée au cadre légal et règlementaire relatif aux PPRL, et en a déduit qu'il n'y avait pas lieu de reporter la date du 5 juin.

​Nous portons à votre connaissance ce courrier, ainsi que la réponse que le Prefet nous a  adressé, confirmant notre analyse. 

Lettre du CODEPPI au Préfet sur la demande de report du 8ème comité

Réponse du  Préfet à notre courrier

EAUX USÉES : « PERMIS DE POLLUER » AU SIBA ? LA JUSTICE DONNE RAISON AUX ASSOCIATIONS MOBILISEES

Le 20 mai le Tribunal administratif de Bordeaux donne raison à la SEPANSO  qui demandait la suspension des arrêtés préfectoraux qui permettent dans des circonstances exceptionnelles de rejeter des eaux usées dans le bassin.

Ce référé suspensif ne doit as fair oublier le procédures en cours émanant de l'ADEBA, de la CEBA , sans oublier le CCRA, le Comité conchylicole régional d'Arcachon.

Référé contre arrêté préfectoral 20 mai 2025 TA Bx

STRATEGIE DE RECUL : INGENIERIE OU SOLUTIONS NATURELLES

L’État préconise d’adopter une gestion différenciée du risque. Il s’agit de prendre en compte le degré d’urbanisation des zones côtières, tout en respectant un principe de non aggravation.

Une gestion dite dure peut-être appliquée dans les zones naturelles des documents d’urbanisme. Cela implique d’interdire toute nouvelle construction. Dans les zones denses, une gestion plus souple est préconisée à long terme. Les zones à urbaniser sont supprimées, mais les extensions de bâtiments existants demeurent possibles sous certaines conditions.

Par ailleurs, un décret paru en 2023 liste les communes qui doivent cartographier l’évolution du trait de côte sur leur territoire. Une surveillance établie à court terme (0 – 30 ans) et à long terme (jusqu’à 100 ans). 

Seules les communes déjà dotées d’un plan de prévention des risques littoraux (PPRL), une déclinaison du plan de prévention des risques naturels (PPRN), seront dispensées de cartographier leur littoral. Le risque de recul du trait de côte est en effet déjà couvert par le PPRL.C'est le cas de Lège Cap Ferret

Les solutions naturelles présentent ainsi l’avantage de concilier la protection des populations et des équipements, et la préservation de la biodiversité. Parmi les actions possibles : restaurer les barrières dunaires, empêcher la disparition des dunes en les végétalisant. Les sédiments fixés aux racines des végétaux seront en effet mieux protégés.

Lorsque le recul du trait de côte menace directement les populations, des solutions plus dures peuvent être adoptées. Elles reposent sur la construction d’ouvrages de protection, comme des digues, des brise-lames ou des épis. Elles doivent cependant constituer un ultime recours, compte tenu de leur impact sur les écosystèmes et de leur coût financier important.

Malgré la multiplication des phénomènes climatiques liés à l’érosion du littoral, les territoires côtiers sont soumis à une forte pression démographique. Il est donc essentiel de sensibiliser les populations locales aux risques liés à la montée des eaux et au recul du trait de côte.

Cela passe notamment par une amélioration du niveau d’information des habitants. Ainsi, le recul du trait de côte fait désormais partie des informations à mentionner obligatoirement dans l’état des risques et pollutions (ERP).

Les zonages liés au recul du trait de côte doivent également être mentionnés dans les documents d’urbanisme, comme les plans locaux d’urbanisme communaux (PLU) ou intercommunaux (PLUI).

Le recul du trait de côte étant largement intensifié par le réchauffement climatique, sa gestion représente un enjeu majeur du développement durable. Afin de protéger les populations et les écosystèmes côtiers, il est nécessaire d’intégrer ce risque dans les politiques d’aménagement du territoire, et d’associer les habitants à l’évolution de leur environnement.

ARC'EAU NOUS ECLAIRE UN PEU PLUS SUR  LES INVESTISSEMENTS REELS DU SIBA APRES L'ADOPTION DU COMPTE FINANCIER UNIQUE LE 11 février 2025

Après une première analyse produite par cet acteur incontournable de la gestion de l'eau intitulé "la Rustine du SIBA" elle complète son éclairage sur le sujet après l'adoption le 11 février 2025 par le conseil d'Administration du SIBA des résultats d’exécution de l’exercice 2024. Celui pour l’assainissement est détaillé dans un budget annexe séparé des autres opérations du SIBA. Cette séparation voulue par la loi, s’explique puisque ce budget doit être uniquement financé par les usagers du service et non par les contribuables.
Il est alors possible de comparer les prévisions, le budget, et les réalisations.

Ainsi avec 18,7 M€  au 31 décembre 2024, le SIBA disposait de quoi payer ses frais d’avocats  ainsi que les "préjudices réclamés par les ostréiculteurs", les fameux 5 M€, si tant est qu’ils soient justifiés.

On cherche encore en quoi, l’État, la Région, le Département seraient
responsables des services d’eaux usées et d’eaux pluviales, compétences exclusives du SIBA.
Deux ministres, de l’agriculture et de l’environnement, sont venus rappeler le principe de droit : « Pollueur, payeur »
.

Prenez connaissance de ce nouvel éclairage dans le document ci dessous

Analyse des comptes SIBA du 11 février 2025

EAUX USÉES : « PERMIS DE POLLUER » AU SIBA ? ET POUR LÈGE- CAP FERRET, QU’EN EST-IL ?

Les déversements d’eaux usées du bassin de Lège se font dans « Le Marais de la Lède des Agaçats ». Ce marais, de près de 29 hectares enserre le bassin de rétention. Il est en communication à l’est avec le Canal des Étangs et au Sud-Est avec la Réserve naturelle nationale des près salés d’Arès et de Lège-Cap Ferret.

Prenez connaissance du COMMUNIQUE DE PRESSE DU CODEPPI EN DATE DU 29 JANVIER 2025 et de la  délibération du conseil municipal du 21 mars 2019.

Communiqué de presse  du 29 janvier

Déliberation CM de LCF du 21 mars 2019

CRISE DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN D'ARCACHON - DES IMAGES SUR LE RASSEMBLEMENT DU 27 JANVIER DEVANT LE SIEGE DU SIBA 

Ouvrez le lien pour ouvrir directement une vidéo youtube

Le lundi 27 janvier 2025, l'association ADEBA menée par l'ostréiculteur Thierry Lafon, organisait une nouvelle manifestation devant le siège du SIBA à Arcachon, afin de protester contre la volonté affichée du Préfet d'autoriser le SIBA à rejeter les eaux usées dans le milieu naturel en cas de pluies intenses. Ostréiculteurs, citoyens, certains élus, et associations environnementales participaient à ce rassemblement. Cette vidéo permet de prendre connaissance des discours des différents intervenants dans leur intégralité. 

(images © Stéphane Scotto pour Les Sentinelles du Bassin)

Mobilisation 27 janv 2025 et Q/R ADEBA

COMPRENDRE LES CONFLITS ET LES CRISES QUI SE PRODUISENT SUR NOTRE TERRITOIRE DU BASSIN D'ARCACHON

Le CODEPPI s'est donné comme mentor, Jacques ELLUL, non pas seulement pour la dimension de sa pensée philosophique mais pour son rôle de témoin - sentinelle de ce territoire du B.A.

Avoir raison trop tôt ne permet que d'être  cité par les générations qui suivent pour dénoncer le renoncement, les erreurs de stratégie ou l'aveuglement. 

Mais sur les sujets qui préoccupent ce siècle, et nous projettent qu'on le veuille ou non sur un horizon encore plus lointain, pour alerter sur l'irréversibilité de nos malheurs, voire la disparition du monde vivant tel que nous le connaissons sur la planète, nous avons besoin de retenir des regards analytiques et justes de témoins comme Jacques Ellul.

Il était comme nous résident de la Presqu'île, comme nous amoureux de ce coin de terre objet de toutes les convoitises et des projets les plus fous pour donner raison aux gouvernances désireuses de créer de la valeur par la croissance économique en exploitant le gisement intarissable des richesses naturelles. 

De l'observation de la crise de 2023-2024 sur l'assainissement, il nous aurait rappelé que si cet "accident" s'est produit c'est qu'il est le résultat du manque de prise de conscience des seuils à respecter.

Et que, si crise il y a, c'est que le problème de fond révélé, l'est en proportion d'un "accident énorme et spectaculaire" dû à l'asservissement à la cause d'une industrie touristique, seul moteur de croissance, mais oh combien destructrice de l'environnement, et de la contradiction entre un usage immodéré du plan d'eau où tous les comportements sont autorisés et les moyens de contrôle insuffisants.

 

Sans présager du réchauffement climatique et de l'accélération  de ces mises en déséquilibre des milieux, il se serait dressé contre cette situation en dénonçant qu'il faut toujours investir pour maintenir une machine, un système d'ingénierie à hauteur des ambitions affichées. 

CRISE DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN D'ARCACHON - UNE MISE AU POINT D'ARC'EAU SUR LA COMMUNICATION DU SIBA RELATIVE A L'ANNONCE SUR LES 120 MILLIONS D'INVESTISEMENTS

Acteur incontournable de la ressource en eau, ARC'EAU a la mérite de pouvoir analyser et chercher le vrai du faux dans la bataille de chiffres que le SIBA  livre en défense aux faits qui lui sont reprochés.

Sous le titre évocateur de  LA RUSTINE DU SIBA, découvrez cette analyse.

En définitive le surplus d’investissement consacré par le SIBA, sur ces deux lignes eaux usées et eaux pluviales, est bien faible : 23,9 M€, soit 4,78 M€ par an pendant 5 ans.
Pourquoi le SIBA a autant attendu pour répondre à un problème connu depuis 2021?  
Pour l’hiver 2024-2025, espérons que  les ostréiculteurs ne devront leur salut qu’à une faible pluviométrie, sauf à tenter de développer des solutions palliatives. Il risque d’en aller de même jusqu’à la mise en service de la nouvelle Station STEP projetée

La Rustine du SIBA - ARC'EAU

CRISE DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN D'ARCACHON - DES IMAGES SUR LE RASSEMBLEMENT DU 27 JANVIER DEVANT LE SIEGE DU SIBA 

Ouvrez le lien pour ouvrir directement une vidéo youtube

Le lundi 27 janvier 2025, l'association ADEBA menée par l'ostréiculteur Thierry Lafon, organisait une nouvelle manifestation devant le siège du SIBA à Arcachon, afin de protester contre la volonté affichée du Préfet d'autoriser le SIBA à rejeter les eaux usées dans le milieu naturel en cas de pluies intenses. Ostréiculteurs, citoyens, certains élus, et associations environnementales participaient à ce rassemblement. Cette vidéo permet de prendre connaissance des discours des différents intervenants dans leur intégralité. 

(images © Stéphane Scotto pour Les Sentinelles du Bassin)

Mobilisation 27 janv 2025 et Q/R ADEBA

TIRER LES ENSEIGNEMENTS DES MEGA FEUX DE FORET DE 2022. LE PLAN DE LUTTE ET LES MESURES DE SAUVEGARDE DE LA POPULATION

La commune de LCF est particulièrement concernée par le Risque Incendie de Forêt compte tenu de l'importance de son couvert forestier.

Ce risque est classé comme RISQUE MAJEUR compte tenu qu'il peut survenir à n'importe quel moment.

En matière de PREVENTION, l'Etat est prescripteur du Plan de Prévention du Risque Incendie de Forêt (PPRIF) et se doit d'impliquer tous les acteurs concernés dans l'élaboration et la révision.

La LUTTE contre l'incendie, l'organisation des services actifs dédiés, l'organisation des alertes, des mobilisations de moyens, de la gestion de crise, de l'accès prioritaire au feu pour les moyens engagés, des moyens d'évacuation des populations en danger, relève de l'organisation de tous les acteurs publics, Etat-Région et Département, Collectivités locales.

Sur la commune de LCF, la consultation du DICRIM-Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs (lien ci dessous) est essentiel.

En mai 2025, notre attention reste mobilisée sur la mise à l'épreuve des dispositifs prévus et décrits pour le regroupement et l'évacuation des populations. Nous attendons depuis 2023 des exercices de simulation en basse comme en haute saison pour en mesurer l'efficience

Lien pour accès au DICRIM sur site LCF

CRISE DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN D'ARCACHON - LOIN DE L'APAISEMENT NECESSAIRE POUR FAIRE REVENIR LA CONFIANCE - LA SURENCHERE DES  ELUS SE POURSUIT - L'ETAT LAISSE FAIRE.

 

PRESSE LOCALE (Journal Sud-Ouest en date du 15 janvier 2025)

"En application d’une décision de justice et à la demande du Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon, la préfecture projette de modifier des arrêtés pour permettre à la collectivité de déverser des eaux usées dans la nature, via les bassins de sécurité, dans des conditions de pluviométrie exceptionnelle" rapportait le journal Sud Ouest ce ​​15 janvier.

Il poursuivait "Cette décision préfectorale est très attendue depuis que le dossier a été rendu public en septembre 2024, provoquant une polémique d’ampleur

.Son état d’avancement a été communiqué ce mercredi 15 janvier : l’État va proposer des modifications des arrêtés encadrant les systèmes d’assainissement du Syndicat intercommunal du bassin d’Arcachon (Siba) afin de permettre à la collectivité, gérée par les maires du Bassin, de déverser « exceptionnellement » des eaux usées dans la nature."

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Le monde associatif, solidaire et vigilant a réagit aussitôt par un communiqué de presse de la CEBA, signé de son Président Jacques STORELLI

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA CEBA (en date du 16 janvier 2025)

Le communiqué de presse de l’Etat annonce l’activation d’un processus consistant à délivrer une sorte de blanc-seing préventif au SIBA en matière de pollution.

La Préfecture reconnait ainsi implicitement que le SIBA est, et reste, en dépit du budget de 120 M€ annoncé en octobre dernier, dans l'incapacité de garantir au Bassin d'Arcachon, au milieu aquatique, à la forêt, à la ressource halieutique, aux métiers de la Mer, à la biodiversité, aux herbiers, aux administrés, une nécessaire sécurité environnementale et sanitaire.

On aurait pu espérer que, depuis 2021, date des premiers dysfonctionnements lourds des réseaux d'EP(Eau Potable) et d'EU (Eaux Usées), l'Autorité de l'Etat puisse imposer au SIBA de prendre des mesures efficaces de nature à prévenir tous rejets de matière polluées dans le milieu naturel.

La CEBA constate qu'il n'en est rien et mènera toutes les actions juridiques et judiciaires que la situation impose, et imposera, lorsque les arrêtés à venir seront publiés.

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REACTIONS DE PROFESSIONNELS DE L'OSTREICULTURE (éléments rapportés par le journal Sud Ouest)

​​Propos de M.Thierry Lafon, (ostréiculteur et Président de l'ADEBA Association de Défense des eaux du Bassin)Il craint que la consultation prévue du Parc Marin ne change rien (simple avis technique), lui qui a vu son chiffre d'affaires chuter de 40% l'an dernier, après la pollution de l'hiver 2024... Une chute de la demande et une déstabilisation du du marché caractérisée par la méfiance et une perte de confiance des consommateurs. "Pas question de

subir ce traumatisme une nouvelle fois. Il faut que le SIBA s'occupe des 6 % du réseau des eaux qui pose problème. Il faut le rendre complètement étanche aux entrées d'eaux pluviales. Pour l'instant, c'est une vraie passoire ! Je ne pense pas qu'une nouvelle station soit la solution pour gérer le trop-plein d'eaux pluviales". Dénonce-t-il.

CRISE DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE BASSIN D'ARCACHON - PODCAST DE L'EMISSION DE LA RADIO GIRONDINE "LA CLE DES ONDES" (90.10) ENREGISTREE LE 20 NOVEMBRE AU TEICH

 

Cet acteur de la presse locale, radio libre, engagée notamment dans la Préservation de la Nature et de sa Biodiversité, a couvert le débat public existant entre acteurs associatifs et acteurs techniques en charge de la gestion du réseau d'Assainissement du Bassin d'Arcachon.

Pour accéder à l'écoute de ce moment de radio qui dure un peu plus de 50 minutes, nous vous invitons à suivre le lien en bas de cette page

​ou de copier cette adresse sur votre navigateur pour lire le podcast

https://lacledesondes.fr/emission/climat-de-luttes 

Vous ouvrez ainsi votre lecteur Media habituel

L'émission dure 55 min environ

Sur le compteur à droite en bas du défilement nous vous donnons les repères des intervenants

55min20s à 45min55sec    : Exposé de Daniel LAFON, association ADEBA (10 minutes d'écoute)

44min10s à la fin : Débat croisé entre Thierry LAFON, Pdt de l'ADEBA

et Patrick DU FAU DE LAMOTHE Militant écologiste très investi sur le territoire, membre du CODEPPI (45 minutes d'écoute)

Cette émission s'appuie sur le débat Public organisé le 7 novembre 2024 à Andernos les Bains en présence de plusieurs associations membres de la CEBA (Coordination environnementale du BA) dont Betey Environnement, BAE (BA ecologie) SEPANSO gironde, Eco Citoyens du BA

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Cliquez sur l'icone "lecture" pour écouter

REUNION DU 6ème COMITE DE CONSULTATION DE LA REVISION DU PPRL (Plan de Prevention des Risques littoraux) le LEGE CAP FERRET 

 

Les questions liées à l’érosion aujourd’hui renforcée par le changement climatique, sont suivies depuis longtemps par le CODEPPI. Au stade d’avancement de la révision du PPRL de 2001, le CODEPPI, qui est présent au comité de concertation et d’association, sur le banc de la CEBA, depuis cette date, a souhaité exprimer un certain nombre de points apparus au cours de la procédure d’élaboration.

 

Notre contribution, adressée à tous les membres du comité de consultation a développée les points suivants :

1. Une zone géographique de prévention enfin cohérente mais insuffisante

2. Mais un territoire laissé à l’abandon en matière d’adaptation et de protection

3. Les effets incompris de l’élévation du niveau des océans

4. Une hypothèse d’élévation du niveau de l’océan non conforme à une analyse de risques ?

5. Des interrogations qui n’ont pas lieu d’être concernant l’évolution future du Mimbeau

6. De l’urgence des « porter à connaissance » de l’État à la commune de Lège – Cap Ferret

7. De la nécessité de l’information des résidents et propriétaires par l’État face à une commune défaillante

Vous pouvez prendre connaissance, ci après, de ce document qui concerne tous les habitants et résidents de la commune

Contribution du CODEPPI à la révision du PPRL

VIVE PROTESTATION DES ASSOCIATIONS AYANT PROPOSE DES CONTRIBUTIONS LORS DE LA REUNION DU 6ème COMITE DE CONSULTATION DE LA REVISION DU PPRL (Plan de Prevention des Risques littoraux) le LEGE CAP FERRET 

 

À l'initiative du CODEPPI, plusieurs associations membres du Comité de Consultation ont décidé d'exprimer une vive protestation concernant le déroulement de cette réunion et sollicitent du sous-préfet invitant une réponse explicite à leur objection.

 

Veuillez prendre connaissance ci-dessous du courrier adressé le 7 octobre à Monsieur le Sous-Préfet ainsi qu'à tous les membres de cette commission, y compris un large éventail représentatif de la municipalité.

NB : depuis le 9 octobre PALCF a rejoint les signataires

Lettre conjointe à M. le s/préfet

BILAN DE L'HIVER 2023-2024 EN TERMES D'IMPACTS METEO-MARINS SUR LE LITTORAL (Nouvelle Aquitaine, focus Gironde, focus Lege Cap Ferret)

 

L’Observatoire de la côte de Nouvelle Aquitaine (OCNA) vient de publier deux rapports relatifs aux conséquences de l’hiver 2023-2024 sur le littoral régional, réalisés par les deux porteurs techniques de l’OCNA : l’ONF (Office national des forêts) et le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).
 

Prenez en connaissance ci après

CARTE LOCALE D'EXPOSITION AU RECUL DU TRAIT DE CÖTE : UNE OBLIGATION QUI INCOMBE A NOTRE COMMUNE

 

Notre commune figure, pour la totalité de son territoire, sur la liste des communes soumises au recul du trait de côte visées au décret du 29 avril 2022, n°2022-750. N’étant couverte que très partiellement par un Plan de Prévention des Risques Littoraux, notre commune est dans l’obligation d’élaborer la « Carte Locale d’Exposition au Recul du Trait de Côte » (CLERTC), définie à l’article L. 122-22-1 du code de l’urbanisme.

Cette obligation incombe à la seule commune.

La démarche devait commencer dans les 12 mois qui suivaient la publication du décret soit au plus tard le 29 avril 2023. De plus, le document d’urbanisme, PLU pour notre commune, doit intégrer cette carte et le zonage en découlant sous 3 ans, soit au plus tard le 29 avril 2025. Les projections de recul du trait de côte sont à faire aux horizons de 30 et 100 ans.

 

Le CODEPPI vien d'écrire à notre maire pour le lui rappeler. Il en a informé le Prefet et les services de la DDTM chargées de faire appliquer les dispositions prévues par le cadre légal et règlementaire.

Découvrez ci après le courrier du CODEPPI

Courrier du 10 aout 2024

PEUT-ON PARLER SEREINEMENT DES RISQUES MAJEURS D’ÉROSION ET DE SUBMERSION CÔTIÈRE EN CETTE FIN JUIN 2024 ?

 

Le CODEPPI suit de près les informations factuelles émanant des bureaux d’études spécialisés sur les impacts du réchauffement climatique, qui accentue les phénomènes d’érosion et de submersion des littoraux.

L’origine de notre communication présentée ici : Le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA) est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe du ministre de la Transition écologique et solidaire, et du ministre de la Cohésion des territoires.

Il est contributif à la (a) Stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte, gère (b) l’Indicateur national de l’érosion côtière, ainsi que la (c) Cartographie nationale des ouvrages et aménagements littoraux. Pour la synthèse que nous relatons ici il s’appuie sur le base publique(d) Datafoncier, la plateforme des données pour les territoires et le €Rapport de la mission d’inspection interministérielle sur le financement de la recomposition spatiale des territoires littoraux concernés par le recul du trait de côte 

Les faits : Le CEREMA établit, dans son dernier rapport, que  l’érosion de nos côtes va s’accentuer dans les décennies à venir. Selon lui, les modélisations dès 2050, montrent que  5200 habitations et 1400 bureaux, restaurants, commerces, campings et hôtels, seront directement menacées par le recul du trait de côte sur les littoraux français. Avec un cout total estimé des dégâts potentiels faramineux : 1,2 milliards d’euros.

Sa projection pour 2100 indique que le nombre de logements (maison et appartement) potentiellement atteints par le recul du littoral serait compris entre environ 5 000 et 50 000 en métropole et dans les DROM, pour une valeur immobilière estimée entre 0,8 et 8 milliards d’euros.

Un expert de l’Observatoire de la Côte Aquitaine rappelle : « En Aquitaine il y a plusieurs milliers d’années, le trait de côte se trouvait à une centaine de kilomètres au large ». Le processus est donc constant, mais il s’accentue et accélère depuis quelques décennies.

D’ailleurs selon le site du gouvernement, près de 20% du littoral français métropolitain soit environ 900 kilomètres de côte  se trouve en érosion chronique depuis les années 60

L’accélération constatée et projetée est essentiellement liée à la hausse du niveau de la mer due au changement climatique. « D’autant que sur les rivages sableux, la construction d’infrastructures portuaires, de digues ou d’enrochement perturbe le transit sédimentaire, ce qui peut parfois accentuer l‘érosion à certains endroits.

A cela les eaux de pluie et de ruissellement affectent les hauts de dunes côtières et sur les falaises peuvent provoquer glissements de terrains et effondrement. La houle, les courants et la marée déblaient ensuite les matériaux, ce qui empêche la stabilisation de la pente du littoral et permet à l’érosion de se poursuivre ».

Les travaux en cours menés par l’État pour l’actualisation du PPRL de Lege Cap Ferret (Plan de Prévention des Risques Littoraux), auquel participe le CODEPPI, a pour but d’aider à définir une trajectoire pour agir avec discernement. Suivez-nous sur ce site.

RISQUES MAJEURS  ET ASSURANCES : IL FAUT SE PRÉPARER À UNE AUGMENTATION SIGNIFICATIVE DES TARIFS"

 (extraits de l’interview du patron d’AXA) - Isabelle Raymond  Radio France le 27/06/2024

AXA est l'un des leaders mondiaux du secteur des assurances, avec 7 millions de clients en France. En 2023, le coût des sinistres climatiques a atteint 6,5 milliards d'euros en France, soit une hausse de 40% par rapport aux 10 dernières années..

Thomas Buberl : …Les risques climatiques, tout cela coûte très cher et certainement on ne s’est jamais attendu à ce niveau de risque en 2023. Les grands événements prévisibles dans le temps comme les ouragans, coûtent quelquefois moins cher, parce que la prévention mise en place par les États, les entreprises, les particuliers aide et marche. Néanmoins, on a beaucoup de nouveaux événements - les inondations, la sécheresse, les feux - qui apparaissent là où on ne pense pas, c'est pourquoi la prévention est difficile, et c'est ce qui fait que la facture est lourde…

On a vu que l'État avait prévu d'augmenter la prime Cat Nat en 2025. Quelles vont être les répercussions sur les tarifs des assurances ?

…Si on veut que l'assurance marche et reste un outil de confiance, il faut que la facture "marche". Cela veut dire que si les sinistres augmentent, il faut aussi que les primes suivent. On a une sinistralité qui est beaucoup plus élevée et c'est pourquoi le sujet de prévention est tellement important…Si le coût a été de 40% de plus en 2023 par rapport aux dix dernières années, l'augmentation ne va jamais être de cet ordre-là, mais il faut se préparer à une augmentation significative…

…Notre politique c'est d'aider. C'est notre intérêt, parce que nous sommes tous là pour protéger l'assurabilité du risque. Personne n'a intérêt à ce qu'un risque ne soit plus assurable. Sinon on va tomber dans une fracture sociale dont personne ne veut. Et c'est pourquoi tout le monde, les États, les assureurs, les particuliers, les entreprises ont un intérêt à se protéger et à faire plus de prévention…

…Il faut réfléchir par exemple au changement des cycles de plantation pour éviter la sécheresse. Il faut utiliser aussi les opportunités des nouvelles technologies, par les images satellites, par les capteurs, pour comprendre quel type de risque de feu on peut avoir. Il y a plein de méthodes et les entreprises veulent de plus en plus utiliser ces moyens. On a créé une entreprise au sein d'Axa, qui s'appelle Axa Climate, avec aujourd'hui plus de 200 scientifiques spécialisés dans le climat, qui consultent et aident les entreprises pour s'adapter…

LE CODEPPI RAPPELLE AU MAIRE DE LCF LES ENJEUX ET LES CONTRAINTES DE L'EROSION-SUBMERSION SUR LE LITTORAL DE LA COMMUNE- DIALOGUE PAR PRESSE INTERPOSEE

Le 20 avril 2024, le journal SUD OUEST rappelait en une de son édition du samedi pour le Bassin d'Arcachon, les contradictions, voire les manquement des obligations d'information du public en matière de risque "prévisible" d'érosion-submersion sur le littoral de la Presqu'ile. A suivre

 

Découvrez ci après l'article en  question

Article Sud OUest du 4 avril 2024

LE CODEPPI VOUS REND COMPTE DE L'ESSENTIEL DES TRAVAUX DU CABINET CREOCEAN ET  DU BRGM PRESENTES LORS DU COMITE DE SUIVI LOCAL DU 4 JUILLET 2023 -  POINT D'ETAPE 1 ET 2.

 

Ces informations résultent des travaux en cours de la révision du Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) pour Lege Cap Ferret. Elles répondent, enfin, à la projection des indicateurs de référence en matière de réchauffement climatique. Ces travaux seront finalisés, validés, et publiés dans quelques mois. Ils révèleront l’impact de l’érosion du littoral sous les effets combinés du réchauffement climatique (augmentation des phénomènes tempétueux) et de l’élévation du niveau des océans.

Il reviendra à nos institutions d’adapter les mesures de prévention qu’elles jugeront possibles et nécessaires en réponse aux impacts sur notre environnement.

Nous sommes tous, les acteurs de ces projections et de leurs conséquences.

 

Découvrez ci après une synthèse du document présenté 

Essentiel du document d'étape CREOCEAN-BRGM 4 juillet 2023

DYSFONCTIONNEMENT DE L'ASSAINISSEMENT SUR LE B.A. ET CRISE SANITAIRE

Les Associations mobilisées font dire le droit par une "référé environnement" à l'encontre du SIBA. Après la crise sanitaire provoquée par la consommation d’huitres au moment des fêtes de fin d’année, après la forte mobilisation des associations de défense de l’environnement et les plaintes au pénal déposées (SEPANSO), le Tribunal Judicaire de Bordeaux vient de rendre une ordonnance en application de l’article L 216-13 du code de l’Environnement.Le contrôle de la qualité des eaux du BA sont désormais confiés à aux inspecteurs de l’Office Français de la Biodiversité (OFB)La justice ordonne au SIBA de réaliser les travaux urgents, retire au SIBA les mesures de la vulnérabilité des eaux dont celles du milieu ostréicole et confie la surveillance de la qualité de celles-ci aux inspecteurs de l’environnement de l’OFB.

 

Découvrez ci après l'extrait du jugement du tribunal judiciaire de Bordeaux

Référé environnement sur crise assainissement

LE DYSFONTIONNEMENT DU RESEAU D’ASSAINISSEMENT, LA CRISE DE LA COMMERCIALISATION DES HUITRES DU BASSIN D’ARCACHON, LES REACTIONS DU MONDE ASSOCIATIF, LES ACTIONS EN JUSTICE QUI SE MULTIPLIENT

(janvier 2024)

La mobilisation se poursuit dans un contexte de déni de responsabilité du SIBA et des élus  membres du syndicat, d’une carence de réactions de l‘Etat dont la mise en œuvre du principe de précaution est jugée tardive…Les plaintes déposées par l’ADEBA (cf analyse plus bas qui met en cause des défaillances dans la mission du SIBA) d’une part et la CEBA d’autre part (qui met en cause des défaillances dans le déclanchement d’alerte sanitaire) ont amenées le parquet à ouvrir une enquête.

S'interroger sur les défaillances  patentes du SIBA c'est oublier que ce sont les élus qui décident. Attendre du SIBA un rôle de lanceur d'alerte efficace est impensable aujourd'hui compte tenu de ce que nous venons de vivre. Combien d'élus se sont risqués, depuis l’arrêté d'interdiction à pointer du doigt la qualité, l'efficience des dispositifs gérés par le SIBA ?

Début janvier nous avons noté les promesses données aux ostréiculteurs pour une indemnisation du manque à gagner : d’abord par le Préfet, confirma par le gouvernement.

La pollution liée aux dégorgements d’eaux usées dans la nature a peu impacté Lege Cap Ferret, alors que de nombreuses communes du Bassin étaient concernées au Nord Est.

Les déclarations du président du SIBA  évoquant une situation pluviométrique exceptionnelle ne suffisent pas à cautionner les impacts catastrophiques constatés.

Les situations similaires constatées dans plusieurs territoires en France amènent à pointer du doigt un manque d’anticipation, un retard patent dans les investissements en liaison avec la croissance des populations, et une tentation à museler la parole des scientifiques et ingénieurs qui gèrent l’assainissement.

 

( sources diverses presse nationale et régionale) A suivre.

PPRIF : L'ETAT CONTRAINT DE PROCEDER A LA FINALISATION DU PLAN DE PREVOYANDE DU RISQUE INCENDIE DE FORET DE LEGE CAP FERRET

Prescrit en 2004 mais jamais abouti, le Tribunal administratif de Bordeaux a mis fin à cette situation en obligeant l'Etat à finaliser le PPRIF de Lege Cap Ferret. L'Etat a renoncé à des voies de recours. 

Cette procédure conduite par la CEBA, soutenue par le CODEPPI, ravivée par les situations catastrophiques des mega-feux de l'été 2022 a mis fin à une situation dans laquelle la municipalisé a pu laisser le marché immobilier se développer sans les contraintes de cette indispensable Prévoyance. Le paradigme d'un PPRIF qui mettrait fin aux" villages sous les arbres" est tombé. Les affirmations politiciennes de nos élus déclarant qu'ils n'avaient pas attendu le PPRIF pour concevoir des mesures de prévoyance au travers d'un "PASE" dont les premières initiatives avaient donné lieu à des réactions de la plupart des instances opérationnelles de lutte contre le feu.

Depuis ce jugement, le processus a été remis sur les rails et le CODEPPI et la CEBA ont pris leur place dans le Comité de Pilotage de ce PPRIF,

Sur les 7 communes du SYBARVAL, seules trois PPRIF validés étaient aboutis en 2023 

La CEBA soutenue par ses membres se réserve la possibilité de redemander au cas par cas au Tribunal Administratif de rappeler à l'Etat son engagement à mener la procédure qu'il aura prescrit sans aller au bout.

Vous pouvez consulter ci après le jugement du Tribunal Administratif de Bordeaux

Jugement du Tribunal Administratif du 13 avril 2023

PPRL de LCF : LE COMITE DE PILOTAGE DE LA REVISION DE CE PPRL PRESCRIT EN  2018, DONNE L'OCCASION AU CODEPPI ET A LA CEBA DE SOULIGNER PLUSIEURS CONTRADICTIONS OU INCOHERENCES. 

Le 12 février dernier, cela faisait cinq ans que  le préfet Lallement, signait l’arrêté prescrivant la révision du Plan de Prévention des Risques du Littoral de la commune de Lège – Cap Ferret (PPRL). Ce PPRL n’était pourtant pas très ancien (31 décembre 2001).

  • On pouvait lui reprocher de ne concerner que le seul village du Cap Ferret, et encore à l’exception de la zone Bélisaire à Lavergne, sur sa façade interne, non soumise au PPRL sous la pression des autorités municipales de l’époque afin d’en permettre l’urbanisation, largement réalisée depuis.

  • Notre association de protection de la Nature et de l’Environnement participe aux travaux du Comité de Concertation et d’Association (CoCoAs) mis en place par l’État pour cette révision. Une telle concertation permet à toutes les parties prenantes de s’exprimer. Cela contraste avec l’absence totale de concertation pour l’élaboration de la Stratégie Locale de Gestion Intégrée du Trait de Côte, dîtes de 2ème génération, par les collectivités locales. Nous nous en réjouissons.

Ainsi, lors du CoCoAs du 7 juillet 2023, à l’occasion de la prise en compte de l’élévation du niveau des océans, l’État et son assistant à maîtrise d’ouvrage, la société CRÉOCÉAN, ont proposé de retenir le scénario SSP5-8.5 tel qu’issu du 6ème cycle d’évaluation du GIEC.

Ce scénario apparaît comme probable. Il traduit l’échec des politiques d’atténuation et la continuité des tendances de consommation d’énergie primaire et de mix énergétique. Ce scénario est reconnu comme pertinent à long terme pour les écosystèmes fortement sensibles aux aléas climatiques comme les zones côtières.

Ce n’est pourtant pas le scénario du pire.

Depuis, le 6ème rapport du GIEC, la communauté scientifique a mis en évidence la fonte du dessous des plateformes flottantes de l’Antarctique occidental en marge de l’inlandsis, certes envisagée par le GIEC, mais alors considérée comme peu documentée.

C’est ce scénario SSP5-8.5 qui a été adopté, y compris par le maire de Lège –  Cap Ferret et son adjoint à l’urbanisme, ce 7 juillet 2023

Nous sommes au regret de souligner que notre maire, par ailleurs vice présidents du SYBARVAL en charge du SCOT a validé en conseil communautaire le scénario SSP1-2.6 correspond à des trajectoires socio-économiques qui supposaient un pic des émissions autour de 2020, puis une diminution significative des émissions après 2020. La diminution des émissions n’est pas arrivée. Ce scénario est conservé à titre de comparaison. Il est devenu irréaliste.

Vous pouvez consulter ci après le courrier adressé à Monsieur le prefet de Gironde par le CODEPPI 

Courrier du 12 mars 2024 à Monsieur le Prefet 

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